30 mars 2006
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Margot J. Taylor et al., « Neurophysiological Measures and Developmental Dyslexia: Auditory Segregation Analysis », Current psychology letters, ID : 10.4000/cpl.101
Les récentes études dans le domaine de la dyslexie soulignent les difficultés des enfants dyslexiques dans le traitement rapide de stimuli auditifs complexes. Nous étudions ici la ségrégation des sons co-occurrents chez des enfants dyslexiques et non dyslexiques au moyen de données comportementales et électro-physiologiques (les potentiels évoqués). Vingt deux enfants âgés de 8 à 12 ans, ont été étudiés ; la moitié présente une dyslexie phonologique. Cinq sons complexes dont la troisième harmonique peut être plus ou moins discordante par sa fréquence sont présentés, les enfants doivent indiquer s’ils entendent un ou deux sons en utilisant des boutons réponses. Les composantes reflétant les différents stades de traitement auditif précoce (N1a, b, c, P1a) ainsi que l’onde négative relative au traitement de l’objet (object-related negativity ORN) ont été mesurées.Les performances des enfants dyslexiques sont légèrement moins bonnes et leurs temps de réaction plus longs que les enfants non-dyslexiques. Les stimuli discordants évoquent des réponses plus larges ainsi que des latences retardées entre 150 et 200ms. Les dyslexiques présentent des composantes plus larges (N1a, ORN) et des composantes plus précoces (P1a, N1c) que les contrôles. Ainsi, les effets sont spécifiques de la composante mesurée ce qui suggère que toutes les étapes du traitement précoce des fréquences auditives ne sont pas affectées dans la dyslexie.