14 décembre 2006
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Solène Kalénine et al., « The Formation of Living and Non-Living Superordinate Concepts as a Function of Individual Differences », Current psychology letters, ID : 10.4000/cpl.1066
Une approche différentielle de la formation des concepts envisage que ceux-ci dérivent des relations de similarité et de proximité contextuelle entre les objets, leur implication variant selon les individus et le domaine. Pour tester cette hypothèse, une tâche d’appariement opposant un associé thématique et un associé taxonomique de niveau de base a d’abord été proposée à des enfants de 3 ans. Malgré un biais taxonomique, les choix s’ordonnent sur un continuum thématique - taxonomique. Dans une seconde phase, les performances en catégorisation surordonnée sont analysées selon la sensibilité à chaque relation en phase 1 et le domaine. Les enfants les plus sensibles aux relations taxonomiques montrent un avantage pour le vivant mais les scores des enfants les plus sensibles aux relations thématiques ne diffèrent pas selon le domaine. En outre pour le vivant, les performances surordonnées sont corrélées avec les choix en phase 1 ; aucun lien n’est observé pour le non-vivant. Dans l’ensemble, ces résultats appuient un modèle différentiel du développement conceptuel.