La lecture heideggerienne de la phusis selon Héraclite

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24 janvier 2019

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Mai Lequan, « La lecture heideggerienne de la phusis selon Héraclite », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, ID : 10.4000/cps.1285


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Bien que Heidegger ne soit l’auteur d’aucune philosophie de la nature au sens que Kant, Hegel ou Schelling donnèrent à cette expression, il définit néanmoins le philosopher, et plus largement tout logos, comme une pensée de la nature, faisant un avec la nature, voire s’identifiant à elle. Heidegger puise le sens de la nature comme uni-totalité des étants mondains, telle que la rassemble, la recueille et la sauvegarde le logos non seulement chez Aristote, mais encore et surtout chez Héraclite. Sa philosophie est en effet hantée par sa lecture rémanente de la phusis d’Héraclite. La libre interprétation que Heidegger donne de la nature héraclitéenne (laquelle aime à se cacher), qu’elle soit ou non fidèle à la philologie et à la langue grecque archaïque, puise du moins son originalité dans la mise au jour d’un double processus de voilement-dévoilement, qui est à la fois celui du logos et celui de l’être en son rapport aux étants, c’est-à-dire le mouvement général même par lequel la nature se manifeste en se retirant.

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