4 juin 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1254-5740
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2648-6334
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Stéphane Gumpper, « Transfiguration par l’exil ? », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, ID : 10.4000/cps.3531
L’invention de la théorie de l’inconscient, sur fond de Vaterkomplex non liquidé, semble avoir opéré chez Sigmund Freud – « Juif sans Dieu » revendiquant son athéisme –, comme un symptôme (Nom-du-Père) lui ayant garanti une « fidélité hérétique » dans son rapport contrasté au judaïsme. Peut-être bien que L’homme Moïse et la religion monothéiste (1939), œuvre testamentaire mise en chantier dans le contexte de la montée du nazisme en Europe, aurait à sa manière permis au fondateur de la psychanalyse – au terme d’une méditation métapsychologique serrée sur la genèse et le devenir de l’identité juive –, l’esquisse d’une transfiguration par l’exil.