« J’ignore si mon interprétation résistera à votre regard de sociologue »

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8 septembre 2021

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Céline Jouin, « « J’ignore si mon interprétation résistera à votre regard de sociologue » », Cahiers de philosophie de l’université de Caen, ID : 10.4000/cpuc.1670


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La brève correspondance entre Ferdinand Tönnies et Carl Schmitt (1924-1930), dont nous présentons dans ce numéro des Cahiers de philosophie de l’université de Caen la première traduction en français, est étonnante à plusieurs égards. On y voit le vieux Tönnies, l’un des pères de la sociologie allemande, engager un dialogue avec le jeune Schmitt, figure montante de la science du droit. On le voit s’adresser à lui avec respect, en dépit de la différence d’âge, de renommée, et surtout, d’orientation politique. Pour bref qu’il soit, cet échange est néanmoins précieux car il porte sur la crise du parlementarisme au moment où celle-ci s’intensifie, sous la République de Weimar. L’intérêt principal de cette correspondance réside dans la question insistante que le jeune Schmitt pose à Tönnies : agréera-t-il l’interprétation qu’il propose de Hegel et de Gierke, laquelle traverse ses textes sur le parlementarisme, et qu’il qualifie d’interprétation « sociologique » ? L’acceptera-t-il, alors qu’elle revient, sous la plume du juriste, à opposer le républicanisme « vrai » et le pluralisme ?

The brief correspondence between Ferdinand Tönnies and Carl Schmitt (1924-1930), whose first French translation we present in this Varia is surprising in many respects. We see the old Tönnies, one of the fathers of German sociology, engaging in a respectful dialogue with the young Schmitt, a rising figure of German’s jurisprudence. He is seen addressing him with respect, despite the difference in age, reputation, and above all, political orientation. For short that it is, this exchange is nevertheless important because it relates to the crisis of the parliamentarism at the time when this one intensifies, under the Republic of Weimar. The main interest of this correspondence lies in the insistent question that the young Schmitt asks Tönnies: will he agree with the interpretation he proposes of Hegel and Gierke, which runs through his texts on parliamentarism, and which he qualifies as “sociological”? Will he accept it, although it leads to the opposition of “true” republicanism and pluralism?

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