Le tiers foncier. Nouvelle catégorie d’appréhension de l’envers de la planification

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18 septembre 2019

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Marion Serre, « Le tiers foncier. Nouvelle catégorie d’appréhension de l’envers de la planification », Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, ID : 10.4000/craup.2424


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Cette recherche est née d’une interrogation sur les décalages existants entre la forme, le statut de propriété et l’usage du foncier non bâti, à l’origine d’une catégorie d’espaces communément nommés les délaissés urbains. Différents auteurs ont cherché à les nommer, les décrire et en analyser les mécanismes. Les résidus (Sitte, 1889), les frontières désertes (Jacobs, 1961), les terrains vagues (Solà Moralès, 1995), les interstices urbains (Tonnelat, 2003), le tiers paysage (Clément, 2004), les espaces intermédiaires (Flamand, 2008) constituent autant de notions renvoyant à des représentations – positives ou négatives – liées au contexte urbain, économique et social de l’époque. Face à la persistance de ce phénomène, nous nous sommes interrogée sur l’introduction possible d’une nouvelle notion, le tiers foncier, qui permettrait de définir cet état transitoire du foncier échappant aux cadres de la ville normée. Le modèle du tiers foncier, conçu comme un outil de réflexion et d’analyse, permettra de caractériser chacune des composantes du foncier (forme, statut de propriété, usages) et de renseigner les facteurs sociaux, politiques, économiques et symboliques auxquels elles sont subordonnées. Nous verrons notamment de quelle manière ce modèle permet d’identifier les singularités morphologiques, juridiques et/ou d’usages à l’origine de l’état de tiers foncier observé et d’en dresser une forme de « carte d’identité ».

This research questions the inconsistencies between form, regulatory status and use of land, more precisely of freehold. These inconsistencies can create abandoned and neglected spaces. Several authors have named, described and analyzed them. Residuals (Sitte, 1889), border vacuums (Jacobs, 1961), terrains vagues (Solà Moralès, 1995), urban interstices (Tonnelat, 2003), tiers paysage (Clément, 2004), intermediate spaces (Flamand, 2008) are some examples, linked to positive or negative representations produced by urban, economic and social contexts. The persistence of this phenomenon demonstrates the necessity of inventing new words to define new mechanisms. In this perspective, I introduce the notion of tiers foncier (third freehold), which can be defined as a transitional state of land, evading the standards established in the regulated city. The model of tiers foncier, conceived as a thinking and analysis tool, characterizes each of the components of land (form, status of ownership, uses) and informs the social, political, economic and symbolic factors to which they are subordinated. We will see in particular how this model helps to identify the morphological, legal and/or use singularities of land (tiers foncier) and to draw up a form of "identity card".

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