23 décembre 2019
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Suzel Balez, « Enjeux éthiques des emprises olfactives et infraolfactives du conditionnement de l’air », Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, ID : 10.4000/craup.2564
La qualité de l’air intérieur peut participer à l’interprétation de situation quotidiennes et/ou induire un certain nombre de comportements. Le conditionnement de l’air peut donc non seulement permettre des prises sur le réel, mais aussi exercer une emprise sur les usagers du cadre bâti. Cet article examine d’abord plusieurs paradoxes relatifs à l’appréhension de notre environnement chimique. Ensuite seront présentés les enjeux principaux des tentatives de manipulation des comportements à travers les qualités de l’air intérieur : classiquement quand il s’agit d’améliorer la productivité (espaces de travail) ou de générer de l’attraction (marketing sensoriel), mais aussi à des fins récréatives (capitalisme émotionnel) ou encore pédagogiques (amélioration des processus d’apprentissage). Enfin sera discutée la potentialité d’une « éthique de l’emprise » des qualités de l’air intérieur dans la conception et la matérialisation du cadre bâti.Mots-clefs français manquants