L’entreprise-agence de Jean Walter. 1918-1957. L’architecture au service de l’affairisme ?

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22 janvier 2021

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Marie Gaimard, « L’entreprise-agence de Jean Walter. 1918-1957. L’architecture au service de l’affairisme ? », Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, ID : 10.4000/craup.5323


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Dans un contexte de régulation progressive du métier d’architecte en France dans la première moitié du XXe siècle, la carrière de Jean Walter (1883-1957), peu préoccupé par les débats de nature déontologique qui animent la profession, illustre bien les libertés et les tolérances encore possibles avant la loi du 31 décembre 1940. Si elle est reconnue brièvement au début des années 1930, la figure de Jean Walter a été frappée d’ostracisme dès 1935, en raison notamment de scandales politico-financiers dans lesquels il fut impliqué. La fortune critique de ses réalisations dans l’historiographie de l’architecture s’en est ressentie jusqu’à nos jours : ainsi son nom fut, vers la fin de sa vie, davantage cité dans les journaux à grand tirage et même dans la presse à sensation que dans les revues d’architecture. Imprégné de libéralisme, s’inspirant du monde de l’industrie, l’intéressé a transposé dans l’architecture, parfois de façon littérale, des méthodes relevant de l’Organisations scientifique du travail. L’article précise la vision affairiste qu’entretient Jean Walter et s’interroge sur sa mise en application.

In a context of progressive regulation of the architectural profession in France throughout the first half of the 20th century, Jean Walter’s career testifies to the liberties taken by some professionals before the enactment of the loi du 31 décembre 1940, as he seemingly ignored any of the deontological debates taking place in the profession. Having received some recognition at the beginning of the 1930s, Jean Walter was nevertheless ostracized in 1935 and remained so throughout most of his career, due to financial-political scandals in which he was involved. The critical fortune of his achievements in the historiography of architecture has, however, left its mark up until today. Towards the end of his life, his name appeared in popular newspapers, as well as architectural reviews. Imbued with liberalism and inspired by the industrial world, he transposed into the architectural world methods originating from the scientific organization of work, sometimes literally. This article outlines the opportunistic view that Jean Walter maintained, questioning its implementation.

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