Infrastructures animales

Résumé Fr En

La domestication des espèces animales et végétales a débuté au néolithique, il y a plus de 5 000 ans. Cet affranchissement du sauvage s’est accompagné d’une sédentarisation des humains et d’une organisation du territoire pour accueillir un nouveau rapport entre les espèces. L’article propose d’explorer l’organisation spatiale et nos modes de vie au regard du cas du cheval. Il s’agit ainsi d’explorer les relations des animaux à l’architecture à travers la domestication du cheval, un animal médiateur entre la notion de « nature » et celle de « culture », qu’il a transformé. Le cheval n’a pas été un outil, mais un acteur de la transformation des territoires, ce dont témoigne l’architecture. À travers ces échelles d’architecture et d’infrastructure, un nouveau regard sera porté sur l’organisation spatiale des sociétés humaines à travers sa relation aux équidés.

The domestication of plants and animals began in the Neolithic era, over 5,000 years ago. This emancipation from the wilderness, occurring alongside the sedentarization of humans, generated a territorial reorganization that facilitated new relationships between species. This article proposes to explore spatial organization and our lifestyles with regard to the use of horses through time. It explores the relationships of animals and architecture through the domestication of the horse, an animal that sits at the center between the notion of “nature” and that of “culture”, which it has influenced. The horse was not a tool but an actor in the transformation of territories, which can be seen through architecture. These scales of architecture and infrastructure open up new perspectives on the spatial organization of human societies through their relationship to equines.