Jardins historiques : de l’archéologie à la restauration, définition des protocoles

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26 décembre 2018

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Anne Allimant-Verdillon, « Jardins historiques : de l’archéologie à la restauration, définition des protocoles », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.15334


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À la lumière des fouilles archéologiques menées depuis 1993 en France, le jardin dévoile sa vraie nature : celle d’un espace artificiel, véritable architecture de terre et d’eau, pensé et conçu en fonction du terrain qu’il occupe, doté de « fondations » et d’aménagements complexes destinés à assurer sa pérennité. Appréhender de tels concepts ne peut cependant se faire sans la mise au point de processus spécifiques. L’archéologie des jardins, de par les matériaux qu’elle traite – de la terre dans de la terre –, mise en œuvre autour d’un patrimoine vivant, inscrite au sein de protocoles dont l’étendue va du diagnostic jusqu’à la restauration, fait partie de ces domaines de recherche pour lesquels il a fallu dépasser les prérogatives de la seule discipline archéologique. Car, à la différence des fouilles préventives, effectuées préalablement à la destruction totale ou partielle des sites, l’archéologie appliquée à un projet de restauration de jardin revêt un aspect inversement constructif. Pour cela, l’archéologue se doit de fournir des contenus susceptibles non seulement de faire progresser la recherche, mais aussi d’aider les restaurateurs dans leur future intervention.

Thanks to archaeological excavations in France undertaken since 1993, gardens have revealed their true selves: contrived spaces, a genuine architecture of land and water, designed and conceived in accordance to the terrain they occupy, with “foundations” and complex structures to ensure their durability. Understanding such concepts, however, cannot be achieved without the development of specific processes. The archaeology of gardens, because of the materials it deals with – of the earth in the earth – built around a living heritage is one of those research areas that has necessitated going beyond the solely archaeological competences, including standards ranging from diagnosis to restoration. This is because unlike preventive excavations, carried out prior to total or partial destruction of a site, archaeology as applied garden restoration projects has an inverse constructive aspect. To this end, archaeologists must provide information that is not only likely to advance research, but to also help restorers in their future work.

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