The Falling Gods: Charles de La Fosse’s Allegory of Autumn as Theme and Variation

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22 février 2019

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Tatiana Senkevitch, « The Falling Gods: Charles de La Fosse’s Allegory of Autumn as Theme and Variation », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.15727


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Résumé En Fr

La Fosse’s Allegory of Autumn as Bacchus and Ariadne, painted for the ensemble of The Four Seasons conceived by Jules Hardouin-Mansart for the Grand Salon of Marly in 1699, brings into focus the artist’s means of allegorization. This essay analyzes the painting in two interrelated aspects: it considers the mode of temporality in La Fosse’s individual visual poiesis and its bearing on the development of French painting on the cusp of the eighteenth century. Considering the temporality of allegory, the essay seeks to demonstrate how the ensemble of paintings from the Grand Salon signals a new stage in the development of the French academic school, marked particularly by a departure from logos-driven allegories and an embrace of more complex, temporal allegories grounded in a pictorial medium. In addition, the essay points to the emergence of the pictorial mode of lamentation adapted by La Fosse from contemporaneous opera.

L’Allégorie de l’Automne sous les traits de Bacchus et Ariane, peinte par La Fosse, fait partie des Quatre Saisons destinées au Grand Salon de Marly en 1699, conçu par Jules Hardouin-Mansart. Ce tableau met en évidence les moyens déployés par l’artiste en matière de production allégorique. Cette étude analyse la peinture de La Fosse sous deux aspects étroitement liés : d’une part, le mode de temporalité employé par l’artiste dans sa poïesis visuelle et, d’autre part, ses résonances dans le développement de la peinture française à l’aube du XVIIIe siècle. En examinant la temporalité de l’allégorie, cette étude cherche à démontrer que l’ensemble des peintures du Grand Salon constitue une nouvelle étape dans l’histoire de l’école française, marquée notamment par la rupture avec des allégories dictées par le logos au profit d’allégories temporelles plus complexes et basées sur un médium pictural. De plus, cet essai met en évidence l’émergence d’un mode pictural de la lamentation que La Fosse adapte de l’opéra contemporain.

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