Admiration to Intimacy: Versailles and the English, from Louis XIV to Louis XVI

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8 décembre 2020

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Philip Mansel, « Admiration to Intimacy: Versailles and the English, from Louis XIV to Louis XVI », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.18708


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Résumé En Fr

More than any other foreigners, the English were fascinated by Versailles. Fifty per cent of foreign books on Versailles before 1789 were in English. Martin Lister, who visited it in 1698, described Versailles as the most magnificent palace ‘in all Europe’. In 1701, John Northleigh called Versailles ‘the most beautiful palace in Europe’; the garden, ‘for statues, canals, groves, grotto’s, fountains, waterworks or what else may be thought delightful, far surpasses anything to be seen of this kind in Italy’. Versailles was one of the models (although not the only one) for Greenwich, Hampton Court, Boughton and many other English houses. English houses also contained the best collections of Gobelins tapestries and Sèvres porcelain outside France. The true English Versailles, however, is Versailles itself. Lord Chesterfield wrote in 1751 that an hour at Versailles was worth more than three hours in a closet with the best books. Francophilia is as English as Francophobia.

Les Anglais étaient parmi les visiteurs les plus admiratifs de Versailles. Près de la moitié des livres sur Versailles publiés à l’étranger avant 1789 étaient écrits en anglais. Martin Lister, en 1698, le décrit comme le palais « le plus magnifique de l’Europe ». Selon lui, le jardin, « avec ses statues, canaux, bosquets, grottes, fontaines, machines d’eau et tout ce qui est agréable, est de loin supérieur à tous les jardins de l’Italie ». Versailles fut l’un des modèles (mais pas le seul) de Greenwich, Hampton Court, Boughton et d’autres palais anglais. Les Britanniques possédaient aussi les meilleures collections de Sèvres et des Gobelins en dehors de la France. Mais le véritable Versailles anglais était Versailles lui-même. Lord Chesterfield écrit en 1751 qu’une heure à Versailles valait mieux que trois heures dans son cabinet avec les meilleurs livres. La francophilie est finalement aussi anglaise que la francophobie.

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