Vélins de Paris et vélins de Vienne

Fiche du document

Date

28 février 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1958-9271

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Pascale Heurtel et al., « Vélins de Paris et vélins de Vienne », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.21774


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La bibliothèque centrale du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris, et l’Österreichische National Bibliothek, à Vienne, conservent toutes deux plus de 700 vélins de plantes et d’oiseaux datant du xviie siècle qui sont étonnamment ressemblants. Les vélins parisiens, commandés par Gaston d’Orléans au peintre en miniature Nicolas Robert, puis légués à Louis XIV, sont les premiers d’une collection poursuivie jusqu’au xixe siècle ; les vélins viennois ont été copiés sur ceux de la collection royale pour Colbert par Robert et trois autres miniaturistes, avant d’être vendus en 1728 par le comte de Seignelay. Après avoir évoqué la naissance de la collection parisienne, nous nous sommes intéressées à la carrière et aux conditions de travail des peintres retenus pour exécuter les copies destinées à Colbert, sous l’autorité de ses bibliothécaires, puis à la cession de la collection colbertine au Prince Eugène de Savoie par le libraire Pierre-Jean Mariette. L’examen systématique de la collection viennoise a fait apparaître les modifications matérielles et intellectuelles apportées par Mariette à sa présentation. La comparaison des inventaires dressés de part et d’autre à l’époque a également permis de mettre en évidence les différences entre les deux collections, particulièrement les lacunes de l’une et de l’autre ; ce faisant, elle a, de manière inattendue, révélé l’ampleur des reclassements intervenus au xixe siècle sur la collection du Muséum, dont l’étude complète reste à faire.

The Library of the Muséum national d’histoire naturelle in Paris and the Österreichische NationalBibliothek in Vienna both hold more than seven hundred amazingly similar 17th-century paintings on vellum of plants and birds. The Parisian paintings, commissioned by Gaston d'Orléans from the miniaturist Nicolas Robert and then bequeathed to Louis XIV, are the first in a collection that continued until the twentieth century; the Viennese pieces were copied from the royal collection for Colbert by Robert and three other miniaturists, before being sold in 1728 by the Count of Seignelay. After evoking the birth of the Parisian collection, we are interested in the career and working conditions of the painters chosen to execute the copies for Colbert, under the authority of his librarians, and then in the transfer of the Colbertine collection to Prince Eugene of Savoy by the bookseller Pierre-Jean Mariette. The systematic examination of the Viennese collection has revealed the material and intellectual modifications made by Mariette to its presentation. The comparison of the inventories drawn up on both sides at the time has also made it possible to highlight the differences between the two collections, particularly the gaps in both; in so doing, it has unexpectedly revealed the extent of the reclassifications that took place in the nineteenth century in the Museum's collection, the complete study of which has yet to be done.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en