Pouvoir et religion à la chapelle royale de Versailles sous Louis XIV

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3 novembre 2011

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Alexandre Maral, « Pouvoir et religion à la chapelle royale de Versailles sous Louis XIV », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.275


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D’une manière peut‑être plus sensible que partout ailleurs, les objets et les insignes du pouvoir prennent une importance particulière dans le contexte du cérémonial liturgique de la religion catholique. À la chapelle royale de Versailles, la présence régulière du monarque et de sa cour complique encore la situation, d’autant que la desserte est assurée par deux corps distincts d’ecclésiastiques. Dépassant le simple cadre des préséances, Louis XIV a défini autour de sa personne royale un système rituel susceptible d’en manifester le caractère épiscopal dérivé du sacre. De même, l’enjeu juridictionnel représenté par la Chapelle royale se traduit par un jeu subtil d’attitudes, de gestes et de rites, chorégraphie sacrée qui accompagne et exprime les revendications des partisans et des adversaires de l’exemption du lieu de culte royal au regard du diocèse de Paris. Ce discours trouve un écho partiel dans le programme décoratif de la chapelle définitive du palais, achevée en 1710.

Objects and symbols of power take on a particular importance in the liturgical ceremony of the Catholic Church, perhaps more so than in any other context. At the royal chapel of Versailles, the regular presence of the king and his court complicated the situation further, all the more so in that religious ceremony was administered by two distinct ecclesiastic bodies. Beyond the rules of precedence, Louis XIV had introduced around his royal persona a system of ritual that would manifest the episcopal identity conferred upon him by his coronation. Similarly, the jurisdictional authority represented by the royal chapel was conveyed in a subtle play of attitudes, gestures and rites, a symbolic choreography that accompanied and expressed the claims of the partisans and adversaries of the exemption of the royal place of worship with regard to the diocese of Paris. This stance was reflected in the decorative scheme of the palace’s final chapel, completed in 1710.

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