L’huile d’olive d’Ollioules à Versailles

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13 juin 2008

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d’Agay Frédéric, « L’huile d’olive d’Ollioules à Versailles », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.9783


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Après un exposé de la façon dont sont considérés les Provençaux sous l’Ancien Régime par les gens de cour et leurs contemporains, sont présentées les familles provençales fixées à la cour à la fin du xviie siècle, au moment de son installation à Versailles. À commencer par les familles de toute éternité à la cour, les Villeneuve, Simiane, Vintimille, Castellane-Grignan, puis les grandes réussites du xviie siècle comme les Brancas ou les Luynes, et celles qui deviennent des références sous Louis XIV, tels les Forbin. Exemple de cette volonté de se hisser qu’ont les familles provençales, les Boyer-Bandol, riches marchands d’Ollioules au xvie siècle, agrégés à la noblesse au début du règne de Louis XIII, passés au parlement d’Aix, sont devenus en un peu plus d’un demi-siècle des « gens de qualité » par leur fortune et leurs emplois, ce qui confirme la prise de pouvoir de la noblesse parlementaire aixoise. Fille de Maurel de Pontevès, le Crésus de la Provence, la présidente de Bandol vient à Paris en 1687 pour y placer ses fils au collège Louis-le-Grand et les faire élever par un précepteur avec qui elle entretient une nombreuse correspondance. Le puîné, le chevalier de Bandol, est reçu page de la dauphine, l’aîné reprend le mortier familial et les cadets sont d’épée. Cette correspondance énumère les phases et les moyens de l’ascension sociale, ainsi que les échanges qui y contribuent. On trouve en annexe les listes des produits et cadeaux envoyés à Paris et à Versailles, les achats parisiens et le rôle des hardes du jeune page et de sa bibliothèque.

An exposé on the manner in which the Provencaux (people of Provence) were regarded by the people of the court and their peers under the Ancien Régime, is followed by a presentation of the Provençal families at court in the late seventeenth century, when the latter moved to Versailles. Starting with the families who had always been at the court, named Villeneuve, Simiane, Vintimille, Castellane-Grignan, we move on to the most successful families of the seventeenth century such as the Brancas or the Luynes, and those who became well known under Louis XIV, such as the Forbin family. An example of this desire for upward mobility of Provençal families, the Boyer-Bandol, wealthy merchants of Ollioules in the sixteenth century, who had acceded to noble rank in the early reign of Louis XIII and some of whom were members of the parliament at Aix. In little over half a century they became gens de qualité, members of the gentry, through their fortune and employment, as confirmed when the Aixois parliamentary nobility seized power. The president of Bandol, daughter of Maurel de Pontevès, the Croesus of Provence, came to Paris in 1687 to place her sons at the Louis-le-Grand school and to have them brought up by a tutor, with whom she continued a voluminous correspondence. The younger, chevalier de Bandol, was admitted to court as page to the Dauphine, the eldest took up the family’s legal profession and the younger children had military careers. The correspondence discusses the phases and means of social promotion, and the exchanges contributing to it. Attached to the letters are lists of products and gifts sent to Paris and Versailles, items purchased in Paris and the inventory of the young attendant’s clothing and personal effects, and library.

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