13 février 2020
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Renaud Muller, « Un nouveau rôle pour l’opposition dans la procédure législative ? », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux, ID : 10.4000/crdf.5296
La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 consacre la reconnaissance constitutionnelle de l’opposition au sein de nos assemblées : fallait-il y voir l’avènement d’un rôle nouveau, voire d’une conception nouvelle de l’opposition ? Il faut alors souligner que les deux chambres n’ont pas eu la même approche au sein de leurs règlements respectifs : l’Assemblée nationale a assez précisément détaillé les choses, le Sénat est resté plus évasif. Ce qui a pour effet, principalement à l’Assemblée nationale, d’envisager l’instauration d’une stratégie de la part des groupes se reconnaissant alors d’opposition ou minoritaire. La pratique qui s’est alors mise en place tant au sein des chambres que par l’apport de la jurisprudence du Conseil constitutionnel tend à nettement relativiser la réalité de ce nouveau rôle pour l’opposition. Le parlementarisme rationalisé et le fait majoritaire continuant à s’imposer dans la vie parlementaire.