Access to Boarding Secondary Schools in Uganda: the Extent of the Exacerbation of Social Inequalities

Résumé En Fr

In 2007, Uganda became one of the first countries in Sub-Saharan Africa to implement universal secondary education. This increased access, but in 2010, 70% of secondary schools were privately owned and 41% of public schools were boarding schools. Boarding schools have a good reputation in Uganda for academic performance compared with day schools. We used Uganda National Household Survey data for 2005/2006 and 2009/2010 to measure inequalities and trends in access to boarding schools. Our findings indicate that the policy has failed to resolve the existing inequalities, as children of the poor, children who are not related to the head of household and children living with an unmarried head of household had less chance of being boarders both before and after the policy was implemented. Additionally, the fact that more parents from the poorer Northern region continue to place their children in boarding facilities is due more to the government’s failure to build day secondary schools.

L’Ouganda est l’un des premiers pays d’Afrique subsaharienne à avoir mis en exécution une politique sur l’enseignement secondaire universel, en 2007. Si cela a permis d’améliorer l’accès au secondaire, 70 % des écoles secondaires étaient privées en 2010 et 41 % des écoles publiques étaient des internats. En Ouganda, les internats ont la réputation d’avoir de bons résultats scolaires par rapport aux écoles externes. Nous avons utilisé les données de l’enquête nationale sur les ménages en Ouganda pour 2005/2006 et 2009/2010 afin de mesurer les inégalités et les tendances en matière d’accès aux internats. Les résultats indiquent que cette politique n’a pas réussi à résoudre les inégalités, car les enfants des pauvres, ceux sans lien de parenté avec le chef de ménage et ceux dont les chefs de ménage étaient célibataires avaient moins de chances d’être internes avant et après la politique. En outre, le fait que davantage de parents de la région la plus pauvre du nord continuent de placer leurs enfants en internat est davantage dû à l’échec du gouvernement à construire des écoles secondaires externes.