La politique de lutte contre les épidémies carcérales dans les prisons françaises, 1944-1994

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20 mai 2022

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Jean-Lucien Sanchez, « La politique de lutte contre les épidémies carcérales dans les prisons françaises, 1944-1994 », Criminocorpus, revue hypermédia, ID : 10.4000/criminocorpus.11955


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La lutte contre les épidémies carcérales dans les prisons françaises est marquée à partir de 1944 par la mise en œuvre d’une politique sanitaire qui vise à y contrôler tout risque contagieux et à prévenir sa propagation au reste de la population. Reposant sur le dépistage des détenus à l’entrée des établissements pénitentiaires et sur l’isolement de ceux contaminés dans des centres sanitaires, elle permet un contrôle effectif de la tuberculose et de la syphilis qui constituent les principales maladies contagieuses affectant la population pénale. Mais elle s’avère défaillante face l’épidémie de VIH-SIDA qui survient au début des années 1980. Cette nouvelle épidémie prend un tour dramatique avec l’affaire dite du « sang contaminé » et accélère le processus de décloisonnement de la médecine pénitentiaire pour aboutir à son transfert en 1994 au service public hospitalier.

From 1944 onwards, the struggle against prison epidemics in French prisons is characterized by the implementation of a health policy aimed at controlling the contagious risk in prison and preventing its spread to the rest of the population. Based on the screening of detainees at the entrance to penitentiary establishments and on the isolation of contaminated persons in health centers, it allows effective control of tuberculosis and syphilis, which are the main contagious diseases that affect prisoners. But it fails in the face of the outbreak of the HIV-AIDS epidemic in the early 1980s. This new epidemic, which takes a dramatic turn with the so-called “contaminated blood affair”, accelerates the decompartmentalization process of prison medicine which in 1994 led to its transfer to the public hospital service.

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