10 décembre 2021
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Cécile Voyer, « Fourches patibulaires et corps suppliciés dans les enluminures des XIVe-XVe siècles », Criminocorpus, revue hypermédia, ID : 10.4000/criminocorpus.3098
Dans les représentations des XIVe-XVe siècles, les figures des fourches patibulaires, des gibets et des pendus servent à définir une société, un monde où l’ordre est restauré, l’harmonie rétablie grâce à l’exercice d’une bonne justice. Le fauteur de trouble est rejeté aux marges de la société, la pendaison – peine de relégation – permet à la société de retrouver sa cohésion après que le criminel en ait été exclu.Derrière chaque image de pendu se cache celle de Judas, le traître par excellence, condamné à une mort sans fin. C’est pourquoi dans les manuscrits d’histoire, les Chroniques, la déchéance du condamné, futur damné, est clairement signifiée.