This is not a Love Song. Du détournement des médias télévisés par John Lydon : du spectacle au Spectacle

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10 décembre 2021

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Christophe Becker, « This is not a Love Song. Du détournement des médias télévisés par John Lydon : du spectacle au Spectacle », Criminocorpus, revue hypermédia, ID : 10.4000/criminocorpus.4031


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Le musicien britannique John Lydon, chanteur des Sex Pistols sous le nom de Johnny Rotten, a fait de la provocation l’une de ses caractéristiques dès ses premiers pas sur scène. Lydon a très tôt considéré comme un ennemi naturel la télévision et les médias en général dont il comprend et maîtrise parfaitement les règles, qu’il va utiliser à son avantage tout en distillant un message politique. Nous étudierons le personnage que Lydon s’est patiemment construit à la télévision depuis 1976. Nous verrons comment le chanteur inverse volontairement l’image de la vedette propre et aimable telle qu’elle apparaissait dans les médias jusque-là afin de mieux souligner l’inanité du monde médiatique et par là-même de la société britannique contemporaine, et d’offrir, sous un vernis apparent de grossièreté, de bêtise, de mauvaise éducation, de cynisme et de mauvais goût assumé qu’il brocarde dans ses propres chansons, un discours politique et artistique patiemment construit et aux antipodes de ce qu’il choisit de montrer à l’écran.

As the leader of the Sex Pistols under the name Johnny Rotten, British musician John Lydon has long been a provocateur. He’s considered from very early on that the media in general, and most of all television, were a natural enemy although he understands their functioning perfectly well and uses them to develop his own political message. We will study the persona Lydon has been building and inhabiting since 1976. We will see how the singer turns the notion of the polite and harmless star upside down in order to highlight the vacuity of the media-crazed world and of contemporary British society, and how he uses an apparent varnish of rudeness, of stupidity, of bad education, cynicism and bad taste to elaborate on a political and artistic discourse that is the exact opposite of what he’s chosen to show on the screen.

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