9 décembre 2019
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Emilie Robert, « Joseph Kosuth, Le Jeu du dicible : écrits, 1966-2014 », Critique d’art, ID : 10.4000/critiquedart.54468
Se définissant comme ce qui peut être dit, le « dicible » réfère tout d’abord à la linguistique en tant que matériau nécessaire à la tautologie conceptuelle. Néanmoins, il n’implique pas seulement ce qui est en capacité d’être dit, mais aussi ce qui est autorisé à l’être. Il révèle l’autorité de l’artiste-théoricien quant à la nature et la réception de son œuvre et, plus largement, de l’Art conceptuel. La notion de jeu dépeint quant à elle une activité artistique soumise à des règles définies...