La tradition manuscrite des Étymologies d’Isidore de Séville

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15 décembre 2011

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Van den Abeele Baudouin, « La tradition manuscrite des Étymologies d’Isidore de Séville », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, ID : 10.4000/crm.10822


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L’article veut attirer l’attention sur la tradition et la réception tardives des Étymologies. Le point de départ est la liste de manuscrits publiée en 1966 à partir des matériaux de A.E. Anspach (1860-1943 ; sa biographie est rappelée). Bien qu’imparfaite et lacunaire, elle permet quelques observations d’ensemble sur les 1 080 témoins recensés. Une répartition dans le temps des copies complètes ou substantielles d’une part, et des fragments et extraits de l’autre, montre comment la fortune des Étymologies se maintient jusqu’au Moyen Âge tardif. L’apparition de multiples encyclopédies au XIIIe siècle n’a donc pas entraîné une désaffection à l’égard de l’ouvrage d’Isidore. Quelques cas de réception tardive sont ensuite évoqués à titre d’échantillons, chez Konrad von Mure, Engelbert von Admont, et dans le Macrologus de Liège. En fin d’article sont posés quelques jalons pour un programme de travail centré sur les manuscrits tardifs des Étymologies.

This essay draws the attention on the late medieval manuscript tradition and reception history of the Etymologiae of Isidore of Seville. The starting point is the list of manuscripts which was published in 1966 on the basis of the material left by A.E. Anspach (1860-1943; a biographical sketch is provided). Although this work is imperfect and incomplete, it allows some general observations on the 1 080 copies signalled. A classification by centuries of the complete and substantial copies on the one hand, and of the fragments and extracts on the other hand, shows that the success of the Etymologiae is maintained until the late Middle Ages. The appearance of many encyclopaedias in the 13th c. does not cause a downfall in the process of copying Isidore’s work. A few cases of late reception are then evoked: Konrad von Mure, Engelbert von Admont, and the Macrologus of Liège. Finally, some lines of enquiry are drawn for a research program on the late medieval manuscripts of the Etymologiae.

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