Théorie et définition des poisons à la fin du Moyen Âge

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15 juin 2012

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Joël Chandelier, « Théorie et définition des poisons à la fin du Moyen Âge », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, ID : 10.4000/crm.11500


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Résumé En Fr

Numerous treatises on toxicology, often simply titled simply De Venenis, were written and copied throughout the Middle Ages. These were comprised of lists of substances whose effects and possible remedies are enumerated; but the majority of the treatises also included a theoretical definition of poison that distinguished it from mere medicines. This study analyses from this perspective several archetypical texts, from Galen to Cristoforo degli Onesti (fourteenth century). This brief overview demonstrates how venom was, at first, largely confused with medicine, with respect to both its nature and effects. The influence of the concept of specific form introduced by Avicenna nonetheless led Latin authors of the late Middle Ages to a clearer understanding of the differences between them, which led, at the end of the fourteenth century, to a clear distinction between the two, allowing doctors to construct a more experimental classification of substances.

De nombreux traités toxicologiques, souvent simplement intitulés De venenis, furent écrits et copiés tout au long du Moyen Âge. Ils réunissent bien sûr des listes de substances, en énumérant leurs effets et leurs éventuels antidotes; mais la plupart d’entre eux propose aussi une définition théorique de ce qu’est le poison, et de ce qui le différencie du médicament. L’étude analyse donc sous cet angle plusieurs textes emblématiques, de Galien à Cristoforo degli Onesti (XIVe siècle). Ce rapide parcours démontre combien le venin est, au départ, largement confondu avec le médicament, tant du point de vue de sa nature que de ses effets. L’influence du concept de forme spécifique introduit par Avicenne entraine pourtant, chez les auteurs latins de la fin du Moyen Âge, une conscience plus nette de leurs différences, qui aboutit, à la fin du XIVe siècle, à une nette distinction, qui permet aux médecins d’élaborer une classification plus expérimentale des substances.

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