4 février 2008
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Élisabeth Gaucher, « Robert le diable : une « œuvre ouverte » », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, ID : 10.4000/crm.2483
La naissance de l’imprimerie, puis l’apparition d’éditions à bon marché, qui ont permis une diffusion massive des romans de chevalerie, coïncident avec l’abandon, dans les milieux lettrés, de ce type de récit au profit des ouvrages humanistes. Se constitue alors un clivage entre une culture d’élite, nourrie d’Antiquité gréco-latine, et une culture populaire, encore attachée à la littérature chevaleresque. Ainsi s’explique la dérive sociale de Robert le diable au fil de ses éditions successive...