L’irruption du numérique au Sud : le cas de l’Afrique

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5 mars 2019

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Alain Bienaymé, « L’irruption du numérique au Sud : le cas de l’Afrique », Communication, technologies et développement, ID : 10.4000/ctd.293


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Si le numérique a progressé au Nord avec Internet dans le sillage des ordinateurs et de l’informatique, au Sud le téléphone mobile, relativement peu onéreux, s’est imposé comme la porte d’entrée du monde digital. Il rencontre un large succès auprès des jeunes générations. L’élévation à un niveau d’interconnexion sans précédent des populations africaines fait du numérique un probable accélérateur de développement. L’arriération des structures de production ne dresse pas un obstacle infranchissable à la diversification des activités pour peu que les facilités de communication soient employées à satisfaire les besoins locaux : agriculture et pêcheries, commerces alimentaires, transports, services postaux et financiers, éducation et santé. Le numérique aide à mobiliser les diasporas africaines afin qu’elles transmettent à leurs compatriotes leur expérience de professionnels qualifiés. Si certains pays sont à l’aube d’un véritable décollage économique, la preuve devra en être donnée en terme de création nette d’emplois, non seulement dans les télécommunications, mais dans tous les autres secteurs d’activité utilisateurs des infrastructures numériques et que le développement devra entraîner. Il est fait état des initiatives qui se multiplient sur le continent africain grâce à l’outil numérique. Toutefois, les premiers succès ne doivent pas faire oublier les obstacles qui empêchent d’exploiter au mieux les potentialités de l’outil. Si ces obstacles concernent notamment le coût d’accès à l’électricité, ils tiennent pour la plupart à des méthodes de gouvernance inadaptées aux exigences du développement.

If the digital era began in the Northern countries through heavy expenditures in computers and telecoms, it penetrates African countries largely through the smartphones. These tools are widely used, particularly by the young generations. The raising level of interconnectedness within the populations would hopefully accelerate their take – off. The economic backwardness of their production systems do not raise insuperable obstacles to the diversification of activities, if they are focused on the satisfaction of the local needs (agriculture and fisheries, groceries, transportation, postal and financial services, health and education. The digital tools contribute to summon up the African diasporas and can be of a great help for the professionnals who wish to transmit their experience to their countrymen. If some countries are taking-off, it has to be proven through a net job creation not only in the telecoms, but also in the production of goods and services which get the most of the digital tools. Illustrations are given of the swarming of start-ups in the field of digitalization. However in order to succeed in their uprise and to take avantage of the potentialties, the African countries have to overcome the obstacle of the cost of access to electricity and to bring remedy to its weak governance methods.

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