22 janvier 2019
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Liliane Ehrhart, « Microcosme et immersion : Les teatrini de Gaetano Giulio Zumbo », Culture et Musées, ID : 10.4000/culturemusees.2297
Les impressions des visiteurs devant trois mises en scène baroques de Gaetano Giulio Zumbo, La Peste, Le Triomphe du temps et Le Sépulcre, aujourd’hui exposées à la Specola, sont généralement prêtées à leur sujet – des scènes de dissolution – ou au matériau utilisé pour les réaliser – la cire, une matière souvent décrite comme inquiétante. Si ces deux éléments jouent effectivement un rôle majeur dans la réception de l’œuvre, d’autres agents qui constituent les œuvres, à savoir les cabinets qui présentent chaque scène et la taille réduite des représentations, participent tout autant aux effets générés. Or, ceux-ci sont souvent négligés par les études de ces œuvres singulières. Prenant pour prémisses le fait que les dispositifs baroques tiennent du diorama, cet article étudie leurs stratégies d’immersion en se focalisant sur les cabinets et la taille réduite, deux phénomènes de frontière importants puisqu’ils conditionnent la manière dont le spectateur va appréhender ces œuvres.