The Arab Spring Impact on Kuwaiti “Exceptionalism”

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9 avril 2015

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The democratic “exceptionalism” which the emirate of Kuwait boasted after 1962 did not survive the 2000’s. Well before the “Arab Spring“, protest movements had taken shape there, demanding more democracy, less corruption and better-functioning institutions. Between 2011 and 2013, the new social media culture gave such demands a new impetus as a youth movement mostly hailing from the tribal periphery was joined by the traditional urban middle class.In the face of this innovative and determined opposition, the Gulf Cooperation Council, driven by Saudi Arabia, also stated its resolve, as it strengthened the institutional security framework by implementing more draconian measures throughout the common area. Does the Al Ṣabāḥ dynasty have the means to put the national interest first and push for more democratic institutions? The fact of the matter is that it is undermined by internal divisions. Although the Emir of Kuwait did actually sign the GCC Security Treaty it has never been ratified by Parliament. In 2014, the Al Ṣabāḥ dynasty faces the daunting task of putting an end to its internal rivalries and of finding a new equilibrium to govern the country.

« L’exceptionnalisme » démocratique dont s’est prévalu l’émirat du Koweït après 1962 n’a pas survécu aux années 2000. Bien en amont du « Printemps arabe », des mouvements contestataires ont pris forme pour réclamer plus de démocratie, moins de corruption et l’amélioration du fonctionnement des institutions. La nouvelle culture des réseaux sociaux leur a donné un élan nouveau entre 2011 et 2013, lorsqu’une jeunesse issue majoritairement des périphéries tribales a été rejointe par la classe moyenne urbaine traditionnelle.Face à ce mouvement innovant et déterminé, s’affirme aussi l’autorité du Conseil de Coopération du Golfe qui, sous impulsion saoudienne, renforce le dispositif institutionnel sécuritaire pour appliquer des mesures toujours plus liberticides dans l’ensemble de l’espace commun. La dynastie Al Ṣabāḥ a‑t‑elle les moyens de faire passer au premier plan l’intérêt national qui consisterait à davantage démocratiser les institutions ? Elle est, en fait, minée par les divisions. L’émir du Koweït a signé le traité de sécurité du CCG sans que celui‑ci ait été ratifié par le parlement. En 2014, la dynastie Al Ṣabāḥ se trouve face aux défis majeurs de mettre fin à ses rivalités internes et de trouver un autre équilibre pour gouverner le pays.

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