UAE Filmmaking beyond Arabization, Cosmopolitanism, and Exceptionalism

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7 juin 2024

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More than 60 feature‑length narrative films have been produced in the United Arab Emirates (UAE) since the first in 1988. Few, however, have generated an excitement to suggest Emirati filmmaking may become popular culture. The first supported by the state‑owned media company, Image Nation Abu Dhabi, was Djinn (2013), staged local folklore of a female djinn under the direction of a Hollywood filmmaker. It was lampooned by critics and largely ignored by audiences. This article considers how and when Emirati filmmaking might become part of a UAE film culture by revaluating frameworks that define UAE film audiences and by comparing two films that feature Emirati citizens, alongside Arab, European, and South Asian expatriates to move discussions beyond Arabization, cosmopolitanism, and exceptionalism.

Plus de 60 long‑métrages de fiction ont été produits aux Émirats arabes unis (EAU) depuis le tout premier en 1988. Peu d’entre eux ont néanmoins suscité un engouement suggérant que le cinéma émirien puisse être constitutif de la culture populaire. Le premier film financé par l’entreprise publique de production cinématographique, Image Nation Abu Dhabi, était Djinn (2013), mettant en scène le personnage d’une djinnesse, issu du folklore local, sous la direction d’un réalisateur hollywoodien. À sa sortie, il fut tourné en ridicule par les critiques et largement ignoré par le public. Cet article examine comment les réalisations émiriennes pourront s’inscrire dans la culture cinématographique des EAU en réévaluant les cadres qui définissent le public des films aux EAU et en comparant deux films qui présentent des citoyens émiriens aux côtés d’expatriés arabes, européens et sud‑asiatiques, nous permettant ainsi de penser le cinéma émirien au‑delà de l’arabisation, du cosmopolitisme et de l’exceptionnalisme.

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