De l’impact de la localisation résidentielle sur la perception et l’acceptation du risque nucléaire : une analyse sur données françaises (avant Fukushima)

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3 décembre 2012

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Patrick Ronde et al., « De l’impact de la localisation résidentielle sur la perception et l’acceptation du risque nucléaire : une analyse sur données françaises (avant Fukushima) », Cybergeo : revue européenne de géographie / European journal of geography, ID : 10.4000/cybergeo.25581


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L’objectif de l’article est d’améliorer notre compréhension de la géographie du risque associé aux centrales nucléaires françaises. Dans ce cadre, nous recherchons les facteurs explicatifs de l’acceptation sociale du risque selon l’espace géographique considéré. Concrètement, nous procédons en deux étapes : nous cherchons tout d’abord à identifier les facteurs explicatifs du consentement à vivre à proximité d’une centrale, puis dans un second temps, nous cherchons à savoir si ces choix de localisation sont imputables à des perceptions différenciées du risque nucléaire. Le premier modèle conforte l’approche psychosociologique du risque et met en évidence un lien positif entre l’acceptation du risque nucléaire et la proximité du lieu de résidence d’une centrale nucléaire. Nous ne trouvons pas, au niveau local, le syndrome NIMBY (Not In My Back Yard, ou « pas de ça chez moi »), les français vivant aux abords d’une centrale assumant ce choix de localisation. Le second modèle confirme ce biais de localisation et nous interprétons ces résultats comme les effets d’un « neighbourhood halo effect ».

The aim of the paper is to better understand the geography of risk associated with French nuclear power plants. In this context, we look for the determinants of the social acceptance of risk according to geographical area. Concretely, we proceed in two steps: we first identify factors explaining the willingness to live in the vicinity of a nuclear power plant. Then we test whether the location choices are associated with differentiated perceptions of nuclear risk. The first model confirms the psycho-sociological approach of risk and highlights a positive link between the acceptance of nuclear risk and proximity of the residence to a nuclear plant: the NIMBY effect (Not In My Back Yard) is not found at the local level. The second model confirms the existence of a location bias that we interpret as a “neighborhood halo effect”.

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