Du robinet au consommateur : qualité de l’eau potable dans le contexte domestique de l’agglomération de Khartoum, Soudan

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4 février 2014

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Emilie Lavie et al., « Du robinet au consommateur : qualité de l’eau potable dans le contexte domestique de l’agglomération de Khartoum, Soudan », Cybergeo : revue européenne de géographie / European journal of geography, ID : 10.4000/cybergeo.26157


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La ville de Khartoum a connu une croissance rapide et un étalement urbain vers sa périphérie, aujourd’hui plus dense que le centre. La planification urbaine n’a pas pu suivre le rythme effréné de l’accroissement migratoire de la population, et la mise en place d’un réseau d’eau potable « correct » se fait lentement. La turbidité des eaux potables, les nombreuses coupures et les baisses de pression incitent la population à s’affranchir des variations quantitatives, et donc à stocker l’eau de consommation. Les mauvaises habitudes de stockage, le manque d’efficacité des stations de traitement, et l’absence de maintenance du réseau collectif de distribution sont responsables d’une baisse significative de la qualité physique et biologique de l’eau potable, entraînant le développement de maladies hydriques (symptômes diarrhéiques et maladies rénales notamment). Cette étude démontre que privilégier la quantité sans faire cas de la qualité dans la gestion institutionnelle de l’eau potable à Khartoum se révèle être inefficace. Avec moins d’eau et moins de gaspillage, les traitements seraient plus efficaces et l’eau de meilleure qualité sanitaire.

The city of Khartoum experienced a rapid growth and an urban spread towards its periphery that has become denser than the center. Urban planning was unable to follow the pace of demographic growth, and the establishment of a decent drinking water network is slow. The population is incited to be independent from quantitative variations by storing drinking water, because of water turbidity, many cuts, and pressure decreases. These bad habits of storage, the lack of efficiency of treatment and the absence of a collective supply network maintenance are responsible for a significant decrease in the physical and biological water quality. The result is a development of water-borne diseases (generally diarrheal symptoms and kidney diseases). This study demonstrates that the distinction made between quantity and quality in the institutional management of drinking water in Khartoum is a dead-end. It also suggests that treatment would be more efficient and water would have better quality if smaller quantity of drinking water were produced and the amount of wasted water were reduced.

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