Formes urbaines, modes d’occupation du sol et composition sociale en zone urbaine dense : des relations inattendues à Paris

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9 octobre 2014

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Catherine Rhein et al., « Formes urbaines, modes d’occupation du sol et composition sociale en zone urbaine dense : des relations inattendues à Paris », Cybergeo : revue européenne de géographie / European journal of geography, ID : 10.4000/cybergeo.26423


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Quelle place occupe la végétation dans les zones urbaines les plus denses ? Selon que l’on soit riche ou pauvre, réside-t-on plutôt dans des quartiers végétalisés ou dans des quartiers dépourvus d’espaces verts publics ou privés ? La place de la végétation dans les zones urbaines denses a été peu étudiée de manière systématique, faute de sources. L’accès à une image Haute Définition de la végétation de Paris a permis la constitution d’une base de données sur les modes d’occupation du sol et sur les générations de tissu urbain dans Paris. Cette base a été complétée par des données sociodémographiques. Trois grands paradoxes sont mis en lumière, sur les quartiers haussmanniens, aisés, mais peu végétalisés, sur les gentrifieurs, ou plutôt sur un segment précis d’entre eux, celui des professionnels de l’information, des arts et des spectacles, concentrés dans les quartiers les moins végétalisés de la capitale, enfin sur les retraités, pauvres ou riches, concentrés aujourd’hui dans les quartiers les plus végétalisés. Ces informations sur les modes d’occupation du sol permettent ainsi de nouvelles interprétations des processus de gentrification et, de manière plus générale, des transformations du tissu urbain et des couches sociales.

How far do built up areas integrate vegetation? According to income levels, do households live in more or less vegetalised districts? This paper reports a research based upon data on land use, urban fabric and sociodemographic features in the city of Paris. A data base was built, using a GIS. Three sets of paradoxical relationships were found. The first – haussmannian- paradox relies to the concentration of well off households in the least vegetalised districts. In the second paradox, gentrifiers were hypothezised to live in the most vegetalised districts: data analysis does not confirm this hypothesis. The third major findings are also counter-intuitive: retired households are living in the most vegetalized areas in Paris, both rich and poor. These results open up new lines of interpretation and of further research on gentrification processes, and of urban change more generally.

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