Using the Urban Atlas dataset for estimating spatial metrics. Methodology and application in urban areas of Greece

Résumé En Fr

The paper discusses the use of the Urban Atlas land use dataset for estimating spatial metrics to analyse the form of urban areas. Using a cartographic generalization process the original Urban Atlas data are transformed by merging neighboring patches of the same land use class to a single patch thus forming larger land use patches. The resulting database is used for estimating spatial metrics and fractal dimension of nine Greek cities at the class and landscape level. Metrics estimated with this procedure reflect the land use distribution and sidestep the problem introduced by the high resolution of Urban Atlas data in which every land use patch is a city block. The metrics are used to analyze the form of the various cities and pinpoint differences and similarities among them. The results demonstrate that with spatial metrics and particularly with class metrics, it is possible to quantify the spatial heterogeneity and fragmentation of urbanization patterns, as well as, the structure and composition of land uses, thus obtaining insight on the main morphological characteristics of each city.

Cet article propose d’utiliser la base de données Atlas Urbain pour estimer des métriques spatiales permettant d’analyser la morphologie urbaine. Un processus de généralisation cartographique permet la transformation des données originales en fusionnant des unités voisines appartenant à la même classe et donc de créer de plus grandes unités d’occupation du sol. La base qui en résulte est utilisée pour estimer les métriques spatiales et la dimension fractale au niveau de la classe et du paysage pour neuf villes grecques. Les métriques estimées avec cette procédure reflètent la distribution des utilisations du sol en dépassant le problème posé par la haute résolution de données de l'Atlas Urbain (dans lequel chaque unité spatiale est un îlot urbain). Les indicateurs sont utilisés pour analyser et comparer la forme des différentes villes. Les résultats montrent que ces mesures spatiales et en particulier les métriques de classe, permettent de quantifier l'hétérogénéité spatiale et la fragmentation de l'urbanisation, ainsi que la structure et la composition des utilisations des sols, contribuant ainsi à caractériser les morphologies de chaque ville.