12 janvier 2018
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Atika Benazzouz-Belhai et al., « Les résidences fermées dans les périphéries d’Alger, produits d’un impératif sécuritaire et de disparités sociales », Cybergeo : revue européenne de géographie / European journal of geography, ID : 10.4000/cybergeo.28893
Cette recherche consiste à apporter un éclairage sur les contextes à l'origine de la prolifération des résidences fermées et sécurisées à Alger et à dégager leurs spécificités. Si l'instabilité politique et le climat d'insécurité qu'a vécus l'Algérie et d'une manière particulière les communes de la périphérie constituant la zone d’expansion urbaine d'Alger, entre les années 1988 et 1997, ont été à l'origine de l'essor de ces communautés fermées, la crise du logement et les importants programmes des promoteurs immobiliers sont à l'origine de leur évolution notable et de leur propagation vers d'autres wilayas de l'Algérie. De nos jours, habiter dans ces résidences de luxe constitue un signe d’appartenance à un certain rang social. Elles sont aujourd’hui souvent critiquées pour être un indice de ségrégation sociale et parfois porteuses de germes de ségrégation résidentielle et de fragmentation urbaine.