Les restes humains de l’âge du Fer de Roquepertuse (13). Fouilles anciennes et récentes

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6 octobre 2021

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Patrice Courtaud et al., « Les restes humains de l’âge du Fer de Roquepertuse (13). Fouilles anciennes et récentes », Documents d’archéologie méridionale, ID : 10.4000/dam.5753


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Le site de Roquepertuse, découvert en 1873, connut plusieurs explorations archéologiques jusqu’aux dernières qui débutèrent dans les années 1990. Sa renommée vient du fait que, pour la première fois en Gaule, la pratique des têtes coupées fut révélée par les travaux de H. de Gérin-Ricard. Tous les vestiges anthropologiques appartiennent à la tête osseuse et ont été retrouvés disloqués et fragmentés. Aucun os du squelette infra-crânien n’a été exhumé, si l’on excepte les deux sépultures de sujets périnatals. Le meilleur score offert par le frontal et la sous-représentation de la base du crâne pourraient témoigner du mode de traitement des têtes en vue de leur exposition. Les différents ensembles d’os se rapportent à au moins huit individus, six sujets de taille adulte et deux enfants d’un âge compris entre 10 et 15 ans. Certains os ont subi l’action du feu, brûlés ou chauffés, peut-être accidentellement, mais seule une mandibule semble avoir été brûlée à l’état frais. Seule la conservation tout à fait particulière des dents suggère que les crânes et les mandibules correspondants ont été exposés à l’air libre (intempérisation). Les nombreuses traces de décharnement sur os frais touchent le crâne comme la mandibule et sont identiques pour la plupart à celles rencontrées sur d’autres sites similaires. En revanche, aucun indice de perforation n’a été identifié. Données archéologiques et anthropologiques suggèrent qu’au moins quelques têtes entières ont été exposées au sein des alvéoles de quelques piliers d’un bâtiment monumental. L’évocation de têtes momifiées et de masques reste actuellement hypothétique.

The Roquepertuse site, discovered in 1873, supported several archeological excavations till the last ones which began in the 1990’s. It is famous because, for the first time in Gaule, the practice of cut heads was revealed by the works of H. de Gérin-Ricard. Every anthropological remains belongs to the skull and were founded dislocated and fragmented. No bone from infracranium skeleton was uncovered, except those of the two perinatal burials. The best score is given by the frontal and the under-representation of the base of the skull may indicate the treatment of the heads to be exposed. The different sets of bones represent at least eight individuals, six with an adult stature and two juveniles from 10 to 15 years. Some bones have been exposed to fire, maybe accidentally, burned or heated, but only a mandible seems to have been burned in a fresh state. Only the very particular preservation of the teeth suggests that the corresponding skulls and mandibles have been exposed to the open air (weathering). Numerous cutmarks on fresh bone concern cranium as the mandible and are mostly identical to those encountered on other similar sites. On the other hand, no perforation index was identified. Archaeological and anthropological data suggest that at least a few whole heads have been exposed within the cavities of some pillars of a monumental building. The evocation of mummified heads and masks remains hypothetical.

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