Continuité et discontinuité de l’implication des habitants dans les écoquartiers. Le cas de la Zac Pajol à Paris

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16 décembre 2015

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Camille Gardesse et al., « Continuité et discontinuité de l’implication des habitants dans les écoquartiers. Le cas de la Zac Pajol à Paris », Développement durable et territoires, ID : 10.4000/developpementdurable.10966


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Cet article porte sur le processus d’élaboration de la Zac Pajol à Paris. Celui-ci est exceptionnel à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a émergé à partir de mouvements ascendants, ce qui n’est le cas que dans 8 % des écoquartiers français. Ensuite parce que l’implication habitante s’est déroulée dans un climat de confiance. Les dispositifs créés pour l’occasion se sont révélés être de véritables lieux d’échanges et de dialogue sur la programmation, le schéma d’aménagement urbain et les espaces publics. Ces cadres de rencontre dépassent en effet largement les objectifs d’adhésion ou d’appropriation auxquels se limitent généralement les élus et les professionnels. Enfin parce que les habitants impliqués ont prolongé leur action après les livraisons des bâtiments en organisant des événements culturels autour des équipements publics ou en s’impliquant dans le projet de Paris Nord Est. Pourtant, malgré la présence d’un de leur représentant dans les jurys de concours architectural, ces personnes n’ont pas participé aux choix à l’échelle architecturale (dispositifs spatiaux, matériaux, énergie…) qui se sont effectués dans la sphère interprofessionnelle. En ce sens, ce projet illustre une constante notée dans les recherches menées dans le champ de l’urbanisme sur les dispositifs participatifs en France : même lors de projets dans lesquels les habitants ont été fortement impliqués, ces derniers sont rarement invités à participer à l’intégralité du processus d’élaboration du projet.

This article concerns the development process for the Pajol ZAC (designated development area) in Paris. For several reasons, this is an exceptional project. Firstly because it emerged through bottom up movements, something only applicable to 8 % of ecodistricts in France. Secondly, because the involvement of the inhabitants took place within a climate of trust. The means created to develop the ZAC provided highly effective forums of exchange and dialogue for the programming, urban master plan and public spaces. These meeting frameworks sought solutions that went much further than the accession and appropriation objectives that generally govern the decisions taken by elected representatives and professionals. Finally, because the involved inhabitants decided to extend their commitment beyond the handover of the buildings by organising cultural events around public amenities or by becoming involved in the Paris Nord Est project. However, despite the presence of one of their representatives in the architectural competition juries, the inhabitants were not invited to participate in the choices made on an architectural level (spatial devices, materials, energy, etc.) which remained within and inter-professional sphere. In that sense, the project illustrates a constant noted in the research carried out in the field of city planning and concerning the participative approach in France : even in projects where the inhabitants are considerably involved, the latter are rarely invited to participate in all aspects of the project development process.

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