12 mai 2020
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Claudia Cirelli et al., « « Ouvrir les bras pour qu’on soit bien dans son lit » », Développement durable et territoires, ID : 10.4000/developpementdurable.17134
Depuis l’adoption de la directive-cadre sur l’eau (2000), l’atteinte du bon état écologique des rivières est devenue un des objectifs majeurs de l’action de leurs gestionnaires. Or, les opérations et les ouvrages de restauration des cours d’eau entraînent localement une reconfiguration des usages, des paysages ainsi que des droits et pratiques qui y sont liés. La question de leur réception sociale se pose. Les travaux de restauration écologique peuvent être à l’origine de prises de position parfois critiques parmi les populations riveraines. À partir d’une étude de cas menée en Loire armoricaine (aménagement de seuils à échancrure sur la commune d’Ingrandes-Le Fresne-sur-Loire), nous mettons en lumière les controverses qui sont apparues au sein du jeu d’acteurs lors de la construction de ces ouvrages hydrauliques, ainsi que leurs effets sur l’opération en tant que telle. Plus globalement, cette étude de cas questionne les modalités actuelles de mise en œuvre des opérations de restauration écologique sur les cours d’eau français.