24 juillet 2020
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Valérie Boisvert et al., « « La durabilité forte : enjeux épistémologiques et politiques, de l’économie écologique aux autres sciences sociales » », Développement durable et territoires, ID : 10.4000/developpementdurable.17502
La notion de « durabilité forte » semble aujourd’hui réinvestie au sein de différentes disciplines des sciences humaines et sociales telles que l’histoire (Quenet, 2016), la géographie (Chartier, 2016), mais aussi l’éthique ou encore les sciences politiques. Elle semble aussi soulever d’importantes questions épistémologiques autour de l’intégration des enjeux environnementaux dans les sciences sociales (Blanc et al., 2017). Toutefois, c’est en économie écologique que la distinction entre durabilité « faible » et « forte » a initialement émergé, à partir du milieu des années 1990. Cette dernière s’est immédiatement inscrite dans des jeux d’acteurs et des conflits de légitimité qui pèsent encore sur sa portée heuristique, ainsi que sur sa capacité à nourrir la pluralité des représentations des rapports sociaux à l’environnement.