« À quoi sert de connaître son Télémaque… ». Télémaque et l’apprentissage du français aux États-Unis au XVIIIe siècle

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13 février 2012

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Alain Nabarra, « « À quoi sert de connaître son Télémaque… ». Télémaque et l’apprentissage du français aux États-Unis au XVIIIe siècle », Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde, ID : 10.4000/dhfles.1595


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Le Télémaque est le livre français le plus connu et le plus lu en Amérique au XVIIIesiècle. On l’admire comme œuvre littéraire pour « son style et ses sentiments » ; on s’y réfère souvent dans les débats qui agitent la jeune république à la recherche de guides et de modèles politiques, moraux ou pédagogiques. Le roman de Fénelon est également l’un des livres le plus souvent utilisés pour l’apprentissage du français. Une pratique que dénonce avec force Joseph Nancrède, le premier professeur régulier de français de l’Université Harvard. « À quoi sert de connaître son Télémaque », si, parce que « l’on n’a jamais vu cette phrase », ce mot ou cette tournure idiomatique dans le roman de Fénelon, on est incapable de lire un article de journal, de comprendre ce qu’on nous demande, et encore moins d’entamer une conversation ?

Telemachus was the best known and most widely read French book in 18thCentury America. Admired as a literary work for « its style and its feelings », it also featured often in debates that rocked the newborn Republic preoccupied with the quest for political, moral and pedagogical models and guides. As well, Fénelon’s novel was one of the books most frequently used for learning the French language, a practice strongly criticized by Joseph Nancrède, Harvard’s first regular professor of French. « What is the point of knowing one’s Télémaque », he wondered, if one is unable to read a magazine article, understand what is being asked and even less hold a conversation, because « this or that turn of phrase », a particular word or idiomatic expression « was never met » in the novel ?

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