Portée culturelle de l’enseignement des langues étrangères en Espagne : à propos des manuels de Tramarría (1864) et de Fernández de Castroverde (1867-1868)

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2 juillet 2019

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Alicia Piquer Desvaux, « Portée culturelle de l’enseignement des langues étrangères en Espagne : à propos des manuels de Tramarría (1864) et de Fernández de Castroverde (1867-1868) », Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde, ID : 10.4000/dhfles.5014


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Résumé Fr En

Se servir de textes littéraires pour l’enseignement du français devient en Espagne une pratique de plus en plus courante à partir de Chantreau (1781). Les grammaires de français commencent à inclure des textes des grands auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles. Mais bientôt le nombre de textes présentés pousse les auteurs à les intégrer dans des anthologies qui deviennent le complément des grammaires. Cette dualité s’impose de plus en plus et les morceaux choisis se multiplient. Nous attirons l’attention sur l’anthologie de Tramarría(1846) qui combine avec une grande maîtrise des textes divers, surtout de l’époque classique mais sans délaisser d’autres plus proches dans le temps. Il faut surtout mettre en relief un ensemble de textes à valeur rhétorique qui, constituant un vrai ars dicendi, deviennent le noyau central de cette anthologie et un cas spécial parmi les anthologies de l’époque. Nous ne résistons pas à la comparer avec la grammaire allemande de Fernández de Castroverde (1868), car les textes dont celui-ci se sert représentent un choix proche de celui de Tramarría. Fernández de Castroverde considère comme nécessaire de recourir aux grands auteurs allemands des XVIIIe et XIXe siècles pour attirer l’intérêt vers l’allemand et contester ainsi la primauté du français langue étrangère en Espagne.

Using literary texts for the teaching of French becomes a more usual practice since Chantreau (1781). French grammars start including texts by major XVII and XVIII century authors but soon the volume of texts presented leads authors to integrate them in anthologies that end up becoming extra materials in grammars. A duality that imposes each time more along with a subsequent multiplication of the selected pieces. We wish to draw the attention to Tramarría’s anthology (1846), who handles diverse texts from the classical times with great skill without discarding others closer in time. Above all, it is necessary to underline a set of texts of some rhetorical value in that work which constitute a truly arsdiscendi , thus becoming the central core in that anthology and a special case in his time. We cannot resist to carry out a comparative study with Fernández de Castroverde’s (1868) german grammar since the texts he uses represent a close initiative to Tramarria’s. Fernández de Castroverde considers it necessary to make use of the major German eighteenth and nineteenth-century authors with the aim to draw the attention to the German language questioning the primacy of French as a foreign language in Spain.

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