Maintaining Philanthropy: The Greek Alexandrian Institutions after the Exodus of the Early 1960s

Résumé En Fr

The departure of most Greeks from Egypt at the beginning of the 1960s raised questions in the community about how it should readjust its presence at an institutional level. This article examines how the Greek Koinotēta of Alexandria (GKA) operated as both a local and diasporic institution in periods of contraction, in terms of size and finances, and analyzes the adjustment policies it undertook concerning its institutional property and real estate. Despite the community’s demographic shrinkage in the 1960s and 1970s, the GKA was assigned its role as the value keeper and moral guide for the children of the community through its educational institutions and orphanages, having the support of the Greek representatives, in this case the consular authorities. Even though the GKA faced serious financial difficulties in the 1960s, it strived to find strategies of adaptation to maintain its agency and social, political and economic capital.

Le départ de la plupart des Grecs d’Égypte au début des années soixante amena à s’interroger sur la manière dont la communauté dût réajuster sa présence institutionnelle. Cet article examine le fonctionnement de l’institution diasporique Koinotēta Grecque d’Alexandrie (GKA) en période de déclin, en termes de taille et de finances, et analyse les ajustements qu’elle entreprit concernant son patrimoine institutionnel et immobilier. Malgré le rétrécissement démographique de la communauté dans les années 1960 et 1970, la GKA s’est vu attribuer le rôle de gardienne des valeurs et de guide moral pour les enfants de la communauté à travers ses institutions éducatives et ses orphelinats, avec le soutien des représentants grecs, en l’occurrence les autorités consulaires. Même si la GKA a connu de graves difficultés financières dans les années 1960, elle s’est efforcée de trouver des stratégies d’adaptation afin de maintenir son agence et son capital social, politique et économique.