Juraj Križanić, His Treatise De Musica (1663-1666) and His Remarks on Performing Practices

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18 mai 2016

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Stanislav Tuksar, « Juraj Križanić, His Treatise De Musica (1663-1666) and His Remarks on Performing Practices », Diasporas, ID : 10.4000/diasporas.404


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Résumé En Fr

The Croatian polymath Juraj Križanić (Georgius Crisanius, 1617?-1683) travelled extensively through Croatia, Austria, Italy, Poland-Lithuania, Turkey, and Russia, spending the years 1661-1676 in exile in Tobolsk, Siberia. Križanić left seven works dealing with specific problems of music theory and history. The treatise De Musica treats different performing practices among various nations and within various genres. Križanić’s output is transnational, transcultural, transconfessional and interdisciplinary in character and approach. His thought belongs to cosmopolitism and Enlightenment of the 18th Century, but his ideas will be studied only later by Tzar Peter the Great, Russian nineteenth-century slavophiles and twentieth-century South Slavic socio-political theorists.

Juraj Križanić (Georgius Crisanius, 1617?-1683), véritable polymathe né en Croatie, a sillonné l’Europe, parcourant son pays natal, l’Autriche, l’Italie, la Pologne-Lituanie, la Turquie et la Russie. Il y fut même exilé, à Tobolsk en Sibérie, entre 1661 et 1676. On lui doit sept ouvrages portant sur la théorie et l’histoire de la musique. Parmi eux, son traité De Musica examine les pratiques musicales telles qu’elles se déployaient alors dans ces différentes « nations ». Son approche relève d’une analyse transnationale, transculturelle, transconfessionelle et interdisciplinaire. Ses réflexions semblent ainsi annoncer le cosmopolitisme des Lumières mais elles ne furent étudiées que bien après sa mort, notamment par le tsar Pierre le Grand, puis les slavophiles du xixe siècle et enfin les théoriciens politistes slaves méridionaux du xxe siècle.

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