Colonial settlers, national imagining and imperial myths in post-war Italy (1943-1949)

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8 octobre 2020

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Annalisa Urbano, « Colonial settlers, national imagining and imperial myths in post-war Italy (1943-1949) », Diasporas, ID : 10.4000/diasporas.4322


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Résumé En Fr

After the end of the Second World War, ideas of empire survived Italy’s imperial wartime defeat and formulated an allegedly new version of the nation-state: one that was democratic, “progressive”, and (post)imperial. This paper explores the role of Italian colonial settlers in fostering ideas of empire when the empire was already formally gone. Repatriated during and after the war and grouped into loose associations, colonial settlers were at the forefront of this “new” (post)imperial re-imagining. The paper looks at media contributions and petitions written by representatives of settlers’ communities and argues that past ideas of empire, especially the ones that drew upon the question of labour, served as a basis for the reformulation and promotion of a (post)imperial and democratic Italian nation-state, that is an image of a nation that still considered the former colonies as an alleged integral part of (post)imperial Italy.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les conceptions de l’empire ont survécu à la défaite de l’empire italien et proposent une vision soi-disant nouvelle de l’État-nation : démocratique, « progressive » et (post-)impériale. Cet article étudie le rôle des colons italiens dans la création et le développement d’idées en faveur de l’empire alors que celui-ci avait déjà formellement disparu. Les colons, rapatriés pendant et après la guerre, et regroupés dans des associations informelles, étaient en effet à la pointe de cette ré-invention post-impériale. L’auteur s’intéresse aux interventions dans les médias et aux pétitions des représentants des communautés de colons, et défend l’idée que les conceptions anciennes de l’empire, en particulier celles qui s’appuyaient sur la question du travail, ont servi de base pour la reformulation et la promotion d’un État-nation italien post-impérial et démocratique, à savoir une image de la nation prétendant que les anciennes colonies étaint encore une partie intégrante de l’Italie post-impériale.

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