Les enjeux interprétatifs de la prédication averbale dans un corpus narratif : énoncés nominaux et représentation fictionnelle de processus énonciatifs et cognitifs

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24 septembre 2010

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Bernard Combettes et al., « Les enjeux interprétatifs de la prédication averbale dans un corpus narratif : énoncés nominaux et représentation fictionnelle de processus énonciatifs et cognitifs », Discours, ID : 10.4000/discours.7703


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Les unités prédicatives averbales autonomes sont étudiées dans un corpus relativement homogène : les récits des enquêtes du commissaire Maigret, que G. Simenon a rédigées de 1930 à 1972. Sont d’emblée écartées les structures, également averbales, mais qui relèvent manifestement de l’« ajout » – ou hyperbate en rhétorique : celles qui constituent visiblement, entre autres par une marque de rection ou de subordination (préposition / conjonction), une « suite » syntaxique de la phrase graphique précédente. Ne sont donc traitées que les unités d’apparence autonome, souvent construites autour du nom, et dont on cherche à clarifier le statut : phrases averbales ou appositions « retardées », et par conséquent ajout à la phrase précédente, quoique sans marquage spécifique ? La première partie de l’article envisage les phrases averbales proprement dites dans le récit, en contexte descriptif puis narratif, pour montrer comment elles contribuent à créer des « effets de subjectivité » dans le récit, en termes de point de vue et de discours représenté. Dans la seconde partie, consacrée quant à elle à l’apposition, on cherche à clarifier les critères qui pourraient distinguer cette dernière de la phrase nominale précédemment traitée. Cette tentative met en lumière le rôle déterminant du contexte par rapport aux considérations formelles, ce qui amène à privilégier la notion d’un continuum allant de la phrase nominale à l’apposition, de la prédication averbale « première » à la structure dite de « prédication seconde ».

Autonomous verbless syntactic units are studied in a relatively homogeneous corpus, constituted by the short stories of Maigret’s investigations that G. Simenon wrote from 1930 till 1972. Leaving hyperbate-like adjuncts aside, we deal only with units of autonomous appearance, often constructed as nominal phrases, and we try to clarify their status as verbless sentences or as postponed appositions. The first part of the article examines the description and the role of verbless sentences in narrative, showing how they contribute to create subjectivity effects, in terms of point of view and represented speech. The second part is devoted to appositions. We try to clarify criteria which could differentiate them from nominal sentences as such. This study highlights the decisive role of context and leads to favour the notion of a continuum from nominal sentence to apposition, from main verbless predication to secondary predication.

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