Length Matters: Informational Load in Ambiguity Resolution

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10 juillet 2013

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Barbara Hemforth et al., « Length Matters: Informational Load in Ambiguity Resolution », Discours, ID : 10.4000/discours.8780


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Résumé En Fr

In this paper, we will compare prosodic and pragmatic approaches to the role of constituent length in attachment ambiguities. Lengthening a constituent affects its informativity: longer constituents are usually less predictable (Levy & Florian, 2007) and demand a higher processing load than shorter ones (Almor, 1999). Following neo-Gricean accounts (Levinson, 1987 and 1991), increased informational load needs to be justified. This justification is achieved more easily when the long constituent conveys new information and when it relates to central elements of the utterance. Informational load is, however, not a simple question of length in numbers of characters or syllables but more likely a question of amount of information. In three off-line experiments using a cloze task, we will compare the effect of lengthening ambiguous prepositional phrases as in [1a/b/c] either by lengthening a city name or by adding information about the city. We will show that only lengthening by adding information increases attachment to a more central element of the utterance. These results will be discussed based on prosodic and pragmatic factors explaining the role of constituent length for attachment ambiguities.[1] Peter met the doctor of the lawyer from a. Apt. / b. Aix-en-Provence / c. the beautiful city of Apt.

Dans cet article, nous comparons une approche prosodique avec une approche pragmatique pour rendre compte des effets de la longueur des constituants dans les ambigüités d’attachement. Augmenter la longueur d’un constituant a des conséquences sur l’information qu’il véhicule : plus un constituant est long et moins il est prédictible (Levy et Florian, 2007) et plus son coût de traitement augmente (Almor, 1999). Suivant les principes néo-gricéens (Levinson, 1987 et 1991), augmenter le poids informationnel doit être justifié. Cette justification est plus facilement satisfaite lorsqu’un constituant long véhicule une information nouvelle et/ou qui se rapporte aux éléments centraux de l’énoncé. Le coût informationnel ne se résume cependant pas à une simple question de longueur en termes de nombre de caractères ou de syllabes mais plus probablement à la quantité d’information véhiculée. Dans trois questionnaires, nous comparons l’effet de l’augmentation de la longueur d’un syntagme prépositionnel ambigu comme dans [1a/b/c], soit en allongeant le nom de la ville, soit en ajoutant de l’information au sujet de la ville. Nous observons que seul l’ajout d’information augmente la proportion d’attachement du syntagme prépositionnel au constituant central de l’énoncé. Ces résultats sont discutés à la lumière des facteurs prosodiques et pragmatiques qui peuvent rendre compte des effets de longueur observés sur les préférences d’attachement.[1] Pierre a rencontré le docteur de l’avocat a. d’Apt. / b. d’Aix-en-Provence / c. de la magnifique ville d’Apt.

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