25 octobre 2022
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François Acquatella et al., « Les MOOC : une promesse de rupture non tenue », Distances et médiations des savoirs, ID : 10.4000/dms.8138
« Les MOOC représentent une formidable opportunité de transformation positive et radicale du secteur de l’éducation »… telle était en substance la croyance la plus répandue autour des MOOC lorsqu’ils ont été popularisés en 2012 avec la création et le développement de la plateforme Coursera. Dix ans plus tard, l’espoir suscité par cette nouvelle modalité d’enseignement a-t-il été déçu ou, au contraire, satisfait ? Il ressort de nos observations (Acquatella et al., 2019) et de la littérature académique que la plupart des initiatives visant à compléter ou à substituer les enseignements traditionnels par des cours en ligne sont restées embryonnaires, et ce malgré les contraintes imposées par la crise du Covid. Les MOOC peinent toujours à établir la preuve formelle de leur intérêt pour l’ensemble des acteurs impliqués de l’écosystème – apprenants, professeurs et institutions d’enseignement supérieur. À ce jour, il paraît donc raisonnable de penser que ces dispositifs pédagogiques ont fait naître une promesse de rupture non tenue.