L’historien, le code et l’ordonnance

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31 août 2022

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Hélène Fernandez, « L’historien, le code et l’ordonnance », Les Dossiers du Grihl, ID : 10.4000/dossiersgrihl.5398


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Cet article est un rapide survol du chapitre 14 de La Vie de Michel de Marillac rédigée par Nicolas Lefèvre de Lézeau, « De l’ordonnance de 1629 ». Le ton est très défensif : l’histoire de cette ordonnance que propose Lefèvre de Lézeau ne fait presque en effet que citer des mémoires de Marillac lui-même, qui dut très vite défendre son grand œuvre, puisque celui-ci fut très vite et très durement attaqué par des libelles. On ne connaît guère aujourd’hui, d’ailleurs, l’ordonnance de 1629 que sous son surnom péjoratif de « Code Michau » : elle ne devint pas la grande ordonnance de la monarchie qu’avait espérée Marillac, mais le travail dérisoire et raté d’un particulier. À plus long terme, en revanche, le Code Michau constitua une sorte de référence constante, mais souvent souterraine ; admiré par beaucoup, il resta longtemps peu cité. Cette réflexion devrait nous conduire à réexaminer la façon dont nous envisageons les textes législatifs anciens en général.

This article is a quick survey of chapter 14 of La Vie de Michel de Marillac by Nicolas Lefèvre de Lézeau, “De l’ordonnance de 1629”. The tone here is very defensive. The history of the huge legislative piece of work proposed by Lefèvre de Lézeau almost only quotes papers written by Marillac himself as a defense. The Ordonnance was indeed immediately ridiculed by libels, to the point that it is now generally known under the derisive nickname “Code Michau”. Therefore, it did not become the great public Code Marillac had hoped, but the failed work of a mocked private person. In the long term, however, the Code Michau became a sort of subterranean reference, admired by many but cited by few. This conclusion should help us re-examine the way we think about all legislative texts.

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