Le « malade » a la parole. Discours médical et « anomalies sexuelles »

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17 mars 2011

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Iulian-Bogdan Toma, « Le « malade » a la parole. Discours médical et « anomalies sexuelles » », Droit et Cultures, ID : 10.4000/droitcultures.2284


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L’objet de cet article est le discours médical concernant ce qu’on appelle les « anomalies sexuelles ». Soucieux de dissocier la maladie du vice, aux environs de 1900, les médecins, tout en adoptant une position objectiviste, se rapportant à l’homosexuel comme à un pur objet d’étude, ressentent la nécessité de « donner la parole » au « malade », comme si, par le recours à la « voix » du patient, des significations supplémentaires étaient censées s’ajouter à l’exposé médical. Dans les interstices du discours médical c’est la subjectivité de l’inverti qui émerge.

The focus of this article is the medical discourse concerning what so-called “sexual anomalies.” Concerned to dissociate illness from vice around 1900, physicians adopted an objectivist position. Approaching homosexuality as a pure object of study, they felt compelled to “give the floor” to “the patient” – as if the “voice” of the patient might supplement the signification of the medical presentation.  In the interstices of medical discourse, it is homosexual subjectivity that emerges.

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