26 novembre 2019
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Sílvia Monteiro et al., « Risques naturels, aléas, vulnérabilités : le cas de la ville de Praia sur l’île de Santiago (Cap-Vert) », Dynamiques environnementales, ID : 10.4000/dynenviron.811
Le petit archipel du Cap-Vert, par son origine volcanique et par son emplacement dans un contexte de climat sahélien est soumis aux effets d’une nature tumultueuse, parfois violente qui est propice à des phénomènes de grand danger (volcanisme, sécheresses, inondations, mouvements de masse/glissements de terrain, érosion), phénomènes difficilement vécus par une population très vulnérable, située sur un territoire discontinu aux infrastructures très insuffisantes. Un fort mouvement d’urbanisation de la population a fait grandir la ville de Praia, qui est la capitale du pays, et un processus d’urbanisation mal contrôlé par les autorités fait que la ville s’étend aujourd’hui de façon spontanée et désordonnée. L’occupation de lits d’inondation et de versants instables par les quartiers spontanés pose de nouveaux problèmes en termes d’aléas. La faible qualité de nombreuses habitations, la fragilité de certains matériaux utilisés et le faible pouvoir économique des résidents accentuent la vulnérabilité de ces quartiers face à la manifestation de risques. Dans cet article, nous examinons les principaux risques naturels au Cap-Vert et dans sa capitale, la ville de Praia, en essayant de contribuer à une meilleure gestion du territoire urbain.