Construyendo una memoria histórica: Olivares mecenas de historiadores

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22 février 2024

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Rivero Rodríguez Manuel, « Construyendo una memoria histórica: Olivares mecenas de historiadores », e-Spania, ID : 10.4000/e-spania.49910


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Résumé Es Fr

En el siglo XVII, el significado de la historia como maestra de vida hacía que fuera lectura casi obligada para soberanos y ministros, pues sus enseñanzas servían para analizar la realidad y buscar modelos de respuesta. Gaspar de Guzmán conde duque de Olivares, primer ministro o valido de Felipe IV entre 1622 y 1643 concedía a la historia y a los historiadores un papel fundamental en su programa de gobierno. Por una parte, la historia era una herramienta de análisis, a ella recurría para tomar decisiones, por otra era un depósito de memoria de los hechos y realizaciones de su ministerio de ahí que se esforzara por dejar consignadas gestas militares y actuaciones políticas de su gobierno para enseñanza de la posteridad. La Historia sustentaba la fama, quiso que los historiadores que estuvieron a sus órdenes le dejaran situado para la posteridad en la galería de los hombres ilustres cuyos hechos eran recordados y ensalzados. No lo consiguió.

Au XVIIe siècle, la conception de l’histoire comme maîtresse de la vie en rendait quasi obligatoire la lecture pour les souverains et les ministres, car ses enseignements servaient à analyser le réel et à chercher des modèles de réponse. Gaspar de Guzmán comte-duc d’Olivares, premier ministre et favori de Philippe IV entre 1622 et 1643, donnait à l’histoire et aux historiens un rôle fondamental dans son programme de gouvernement. D’une part, l’histoire était un outil d’analyse, il y recourait pour prendre des décisions ; d’autre part, elle représentait une réserve mémorielle des faits et accomplissements de son ministère, et c’est pour cela qu’il s’est efforcé à laisser consignés les exploits militaires et actions politiques de son gouvernement comme enseignement pour la postérité. L’histoire soutenait la bonne réputation, et il voulut que les historiens qui furent à son service le placent pour la postérité dans la galerie des grands hommes dont les faits étaient rappelés et célébrés, sans y parvenir toutefois.

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