Financing the Ruling Party and Its Militants in Wartime:The Armenian Genocide and the Kemah Massacres of 1915

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5 mars 2019

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Hilmar Kaiser, « Financing the Ruling Party and Its Militants in Wartime:The Armenian Genocide and the Kemah Massacres of 1915 », Études arméniennes contemporaines, ID : 10.4000/eac.1942


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Résumé En Fr

Based largely on Ottoman documentation, the article discusses the deportations in the eastern Ottoman province of Erzerum in general and more specifically the massacres in and around Kemah in Erzindjan district. It highlights the central role of key perpetrators like Tahsin [Uzer], Ebu Hindi Djafer Bey, Fuat Sabit [Ağacık] and other CUP and Teshkilat-ı Mahsusa operatives, as well as that of CUP-controlled civil organizations. Critically, the available evidence provides new insights into the plundering of movable Armenian property and the distribution of the booty. While the economic interests of the ruling party and those of perpetrators on the ground shaped the annihilation of Armenian deportees, commanders, killers, and the ruling party in Constantinople competed for the spoils. Even during this period, a 1915-1916 Ottoman court martial investigation on corruption in connection with the Kemah massacres produced conclusive evidence on the premeditated and state-sponsored nature of the crime.

En s’appuyant pour une grande part sur des sources ottomanes, cet article étudie les déportations qui ont eu lieu pendant le génocide des Arméniens dans la province d'Erzerum, en Anatolie orientale, et plus particulièrement les massacres perpétrés à Kemah et dans ses environs, dans le district d'Erzindjan. Il met en évidence le rôle central d’acteurs tels que Tahsin [Uzer], Ebu Hindi Djafer Bey, Fuat Sabit [Ağacık] et d’autres membres du Comité Union et Progrès (CUP) et de la Teshkilat-ı Mahsusa (Organisation spéciale), ainsi que celui d’organisations civiles sous le contrôle du CUP. L’article apporte ainsi de nouveaux éléments factuels sur le pillage des biens mobiliers arméniens et sur les modalités de la distribution du butin entre les officiers et donneurs d’ordres sur le terrain, les participants directs aux massacres et le pouvoir central à Constantinople. Au travers du cas étudié, les intérêts économiques du parti au pouvoir et ceux des bourreaux sur place apparaissent ainsi comme des moteurs de l'anéantissement des déportés arméniens, ce qu’avait déjà clairement établi l’enquête d’une cour martiale ottomane en 1915-1916 sur les faits de corruption survenus à Kemah, en montrant la nature préméditée du crime et la responsabilité de l’État.

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